



















Ce regard romantique sur la ruine va s'étendre au moyen-âge, notamment dans l'Europe du Nord où les peuples, parmi lesquels se développe un sentiment national, se cherchent un passé prestigieux.

Aux cabinets de curiosité réalisés par les antiquaires vont succéder des collections réunies avec un souci de rigueur historique. Le mot "archéologie" apparaît sous la plume des voyageurs qui rapportent de
leurs voyages en Orient des images et des objets qui vont alimenter les premiers musées.
La ruine muséifiée

Les premières fouilles archéologiques officielles sont celles de Pompéi (1709), qui vont également attirer des artistes ou savants effectuant leur "Grand Tour", pratique d'où est née le "tourisme".
XXe siècle : évolution vers la notion de "patrimoine"
Strasbourg intégrée au royaume de France
(1681-1789)

À l’issue de la guerre en 1648, par les traités de Westphalie, une partie de l’Alsace (les possessions des Habsbourg) est rattachée à la France, mais Strasbourg demeure ville libre impériale. Épargnée par la guerre, la ville est néanmoins isolée, financièrement affaiblie, et n’a rien à attendre de l’Empire germanique vaincu. Le 28 septembre 1681, la ville est assiégée par une armée de 30 000 hommes sous le commandement de Louis XIV et deux jours plus tard, après de rapides négociations, Strasbourg accepte la reddition. Le roi fait alors abattre symboliquement un pan de la fortification de la ville. L’Alsace tout entière est rattachée au royaume de France et la cathédrale est rendue aux catholiques. Un accord est passé entre Louis XIV et Strasbourg visant à préserver les libertés essentielles de la cité, sur les plans politique, administratif et religieux


Plan Blondel
Strasbourg, place-forte royale
Remise des clefs de Strasbourg à Louis XIV le 23 octobre 1681




La Citadelle








Jacques Tarade (1640 - 1722) ingénieur des fortifications de Strasbourg, Entrée de Louis XV par la Porte de Saverne (1744), "Barrage Vauban"
Hôpital militaire Gaujot (1691), Sébastien Le Prestre de, marquis (ingénieur militaire). Aujourd'hui Cité administrative.




Edifices classiques de Strasbourg
Hôtel du Prêteur Royal, François-Joseph de Klinglin (1725). Pflug architecte.
Aujourd'hui Hôtel du Préfet




Palais des Rohan (Robert de Cotte, architecte), 1730.












Haras Nationaux, 1750.







Projets non réalisés


Hôtel de Ville (anciennement Hôtel de Hanau-Lichtenberg), Place Broglie, Joseph Massol, 1730-38.


