top of page

Reconstructions / anastyloses (Egypte)

Abou Simbel

Salvetage of the temples of Abou Simbel (1964-68)

In 1959, an international donations campaign to save the monuments of Nubia began: the southernmost relics of this ancient human civilization were under threat from the rising waters of the Nile that were about to result from the construction of the Aswan High Dam.

One scheme to save the temples was based on an idea by William MacQuitty to build a clear fresh water dam around the temples, with the water inside kept at the same height as the Nile. There were to be underwater viewing chambers. In 1962 the idea was made into a proposal by architects Jane Drew and Maxwell Fry and civil engineer Ove Arup. They considered that raising the temples ignored the effect of erosion of the sandstone by desert winds. However the proposal, though acknowledged to be extremely elegant, was rejected.

The salvage of the Abu Simbel temples began in 1964 by a multinational team of archeologists, engineers and skilled heavy equipment operators working together under the UNESCO banner; it cost some $40 million at the time. Between 1964 and 1968, the entire site was carefully cut into large blocks (up to 30 tons, averaging 20 tons), dismantled, lifted and reassembled in a new location 65 meters higher and 200 meters back from the river, in one of the greatest challenges of archaeological engineering in history.[4] Some structures were even saved from under the waters of Lake Nasser. Today, a few hundred tourists visit the temples daily. Guarded convoys of buses and cars depart twice a day from Aswan, the nearest city. Many visitors also arrive by plane, at an airfield that was specially constructed for the temple complex.

The complex consists of two temples. The larger one is dedicated to Ra-HarakhtyPtah and Amun, Egypt's three state deities of the time, and features four large statues of Ramesses II in the facade. The smaller temple is dedicated to the goddess Hathor, personified by Nefertari, Ramesses's most beloved of his many wives.

The temple is now open to the public.

Deir-el-Bahari

Deir-el-Bahari

Temple dHatchepsout. Reconstruction : 1963-...

Reconstruction du temple de Hatschepsout

C’est au début de l’année 1963 que l’Etat Egyptien prit la décision de faire reconstruire l’une des plus belles pièces de l’antiquité égyptienne. Le temple de la reine Hatchepsout se trouve sur la rive gauche du Nil, sur les hauteurs de Louxor, à l’emplacement de l’ancienne Thèbes, près de la chaîne des collines. La direction de l’opération fut laissée à l’auteur de cet article étant à la fois architecte en chef du Centre Polonais d’Archéologie Méditerranéenne de l’Université de Varsovie au Caire, dirigé par le Professeur Kazimierz Michałowski avec la contribution de spécialistes d’autres disciplines telles que l’archéologie, l’égyptologie etc.

Portique face de la troisième terrasse

La reconstruction du portique face de la troisième terrasse était sans doute l’opération la plus urgente. Quand à la fin du ΧΙΧe s. les fouilles mirent à jour le temple, on ne trouva seulement que les vestiges du portique. Pour que l’on en vienne à la reconstruction de cette partie du monument il fallait attendre le début du XXe s. Cette mission fut confiée à l’architecte français Baraize. Il entreprit la construction des huit piliers de front et d’une représentation d ’Osiris. En faisant l’examen des emplacements, on s’aperçut toutefois que Baraize plaça bon nombre de blocs à des endroits dont les dits blocs n’étaient pas originaux. On décida subséquemment au nom de l’authenticité représentée par les travaux de conservation, d’extraire une partie de ces blocs et de remettre en chantier de manière à ce que la reconstruction des 16 piliers n’accentue pas encore le défaut. Les blocs utilisés par Baraize pour reconstruire les piliers, ainsi que ceux que nous découvrîmes furent utilisés à la reconstruction comme éléments existants - tous ces blocs étaient très endommagés. Mais les siècles n’en étaient pas la raison unique - presque 3.500 ans - ces dégâts datant de l’antiquité étaient l’œuvre d’une main consciente. Après la mort de la reine Hatchepsout on fit disparaître toutes les traces de son règne. Cent ans plus tard on effaçait de même les représentations d’Amon. Ensuite Ramsès II recouvrait les murs du temple de son nom. Et finalement, à l’époque chrétienne, les représentations des divinités, furent considérées comme celles de démons maléfiques, et furent martelées. C’est ce précédent qui rendit le travail beaucoup plus malaisé surtout dans le cas de la reconstruction des osiriaques. A en juger par les traces un certain nombre d’osiriaques furent détachés des piliers mêmes; ensuite brisés et se trouvaient dans des carrières avoisinantes, tandis que certains fragments plus heureux sont au Musée de l’Art Egyptien au Caire, d’autres enfin ont été envoyés au Metropolitan Museum of Arts à New York. Les fragments que nous découvrons maintenant sont déposés provisoirement dans le magasin construit à cet effet sur le terrain de fouilles jusqu’au moment de leur mise en place. Au cours de la saison des fouilles 1962-63 nous avons recollé les fragments en obtenant 10 têtes et 3 torses. Dans ces conditions le portique ne peut être reconstruit qu’en partie, puisque l’on n’a retrouvé qu’un nombre incomplet de blocs originaux. De l’ensemble des 192 blocs on ne put identifier que 89 et encore avec des manques importants. De même en ce qui concerne la reconstruction des architraves: au début ils étaient 25, actuellement on ne peut reconstruire que 12 et encore en fragments. L’importance de la reconstruction du portique est principalement la fermeture spatiale de la vue sur l’extérieur de l’édifice. Le fronton s’ornera de quelques osiriaques dont les visages sont relativement bien préservés. De part et d’autre des faces - les vestiges du nom de la reine. Des deux côtés des piliers des lambeaux de l’inscription perpendiculaire, couronnée d’Horus représenté en vautour. La partie postérieure des piliers a moins souffert, ce que l’on ne peut pas dire malheureusement de leur partie supérieure, où se sont conservés intactes les vautours aux ailes ouvertes dans la position de dieux protecteurs. Pareillement les architraves sur lesquels les inscriptions avaient été martelées très précisément. Le principe de base des travaux de reconstruction est de ne pas toucher aux blocs originaux. La chose la plus difficile est de les compléter. On fait alors un moulage en béton armé adhérent à la base originale de manière à ce que le ciment complémentaire n’adhère pas à la pierre et ne l’endommage pas. On arrive à ce résultat en recouvrant la pierre originale d’une toile de lin. Ensuite on plâtre cette toile et l’on comble les manques par du ciment. Nos travaux concernant la reconstruction des piliers du fronton sont en voie de réalisation. Nous avons utilisé jusqu’à maintenant 16 blocs originaux. La reconstruction de certains blocs sera réalisée dans un laps de temps très court, suivant les plans détaillés conçus pour chacun d’eux. Quant aux plus de 10.000 blocs restant sur le terrain du temple on devra les étudier conséquemment de manière à préparer les possibilités d’une reconstruction complète.

La cour de la troisième terrasse

Au cours des deux premières campagnes de fouilles en 1961-62 et 1962-63 les travaux avancèrent dans les profondeurs de la troisième terrasse, là où le temple adhère au rocher à la hauteur de 100 m. Ici se trouve une cour presque entièrement ruinée et mesurant 37 m sur 25 m. Seul un portique à 8 colonnes se trouvant près de l’entrée du sanctuaire conserva sa forme architectonique. Il avait été construit plus tard, à la période ptolémaïque, ce qui le différencie des autres parties du temple. La chose la plus urgente fut de le protéger contre un effritement éventuel de la roche. Après des examens interminables et des essais on a pu avoir raison du danger, présenté par la roche menaçant de s’effondre, à l’aide d’un plâtrage léger. C’est à ce moment que l’on pu arriver à un travail concret. On a trouvé quelques blocs très précieux avec des reliefs colorés en retrouvant sans aucune difficulté les endroits dont ils provenaient. Ensuite le nettoyage de la cour révéla quelque chose qui jusqu’à présent n’avait pas attiré l’attention des savants: Le pavement de la cour fut composé de blocs recouverts de reliefs colorés. Un examen plus approfondi démontra les suppositions émises au début, c’est à dire qu’ici devait se trouver l’emplacement d’une salle qui fut le théâtre d’une catastrophe et ceci encore 1000 ans avant notre ère. Le nombre des colonnes, architraves et des reliefs colorés donnent à penser qu’il s’agissait ici d’une salle hypostyle. Dans un proche futur on réalisera le plan des emplacements de cette salle. Et plus tard sans aucun doute sa reconstruction partielle sera réalisée. A cet endroit jusqu’à maintenant on n’a reconstruit que le portique ptolémaïque se trouvant avant l’entrée du sanctuaire d’Amon.

La découverte d’un temple inconnu jusqu’à nos jours

Entre le temple d'Hatchepsout et le temple de Mentouhotep II et III, au pied de la paroi rocheuse se forma au cours des siècles un énorme éboulis. La menace pesait surtout sur le sanctuaire de Touthmès I relié à l’ensemble d'Hatchepsout se trouvant au nord-ouest, le plus proche de l’éboulis. On décida d’extraire les débris du mur extérieur du sanctuaire et de l’abriter d’un toit provisoire. Le début des travaux ne révéla rien d’intéressant. A la fin de mars 1962, on finit par trouver des grands blocs de calcaire, une pile de blocs de grès et finalement deux grandes figures de calcaire blanc. Leurs inscriptions nous les firent identifier comme provenant de l’époque de Ramsès II. Nous en avons informé l’inspecteur égyptien, le Service des Antiquités et le Centre Polonais. Et chaque jour de nouveaux blocs, fragments de colonnes, d’architraves et de corniches furent mis .à jour... Nous avions dû interrompre notre travail jusqu’à la nouvelle campagne qui commença au mois d’octobre 1962 et fut terminée à la fin d’avril 1963. Nous découvrîmes alors nombre de colonnes et une grande partie d’une terrasse du nouveau temple. Il n’y avait plus aucun doute qu’un temple inconnu jusqu’alors fut découvert et qu’il n’a jamais été mentionné dans aucune publication. Ce temple avait été construit à l’endroit le plus haut de la vallée Deir el Bahari, entre le temple des Mentouhotep au Sud et celui d'Hatchepsout au Nord. Autrefois une rampe longue de plus de 100 m conduisait au temple à la hauteur de 18 m. Seulement la partie inférieure s’est préservée; elle était connue au temps des fouilles de Naville mais personne ne pouvait deviner à quoi servait-elle. La partie découverte dernièrement c’est l’angle droit du temple. Les blocs trouvés au début c’était le stylobate. Les lignes martelées indiquent l’épaisseur du mur. A l’intérieur du mur il y avait deux rangs de colonnes aux diamètres de 91 à 93 cm. La colonnade de même que le mur tournait à l’angle droit. De nombreuses colonnes se sont préservées jusqu’à 2 m de hauteur, des autres seules les bases sont restées. Elles étaient taillées en prismes 16-latérales, donc elles étaient de type "proto-dorique". Ensuite nous avons mis à jour des bases encore plus grandes. Les deux types de colonnes nous font supposer que nous avons découvert une salle hypostyle. Les murs du temple étaient recouverts d’un riche relief coloré. Les fragments des blocs récupérés du débris en témoignent. Nous avons été obligés de construire un dépôt spécial pour emmagasiner, dresser l’inventaire et étudier ce grand nombre de fragments. La technique du relief est très différente des reliefs beaucoup plus précis du temple d'Hatchepsout. La technique des couleurs du nouveau temple est cependant beaucoup plus précise et souligne chaque détail. La fraîcheur des couleurs est surprenante. Le nom de Touthmès III de la XVIIIe dynastie figurent sur de nombreux fragments des reliefs - par conséquent la provenance de ce temple ne présente aucun doute. C’était une idée bien audacieuse que de placer le temple entre deux autres, à l’endroit le plus haut de la vallée et d’employer un module architectonique plus grand que celui du temple plus ancien de Hatchepsout et d’autant plus que celui du temple de Mentouhotep. Les trois temples attachés à la roche escarpée créent l’ensemble de Deir el Bahari aux valeurs spatiales extrêmement intéressantes.

Dabrowsky Leszek (1964)

Karnak, temple de Khonsou. :

placement dune colonne en sous-oeuvre (Chevrier 1935)

Karnak

Chapelle dAchôris

Didier LAROCHE

bottom of page